My dragon system - Novel - Chapitre 1

Trad: Baz

Check : Kuru

Chapitre 1: Une nouvelle vie

Je n’aurais jamais cru que les humains en seraient capables, mais il semble qu’ils aient finalement réussi à me vaincre.

Moi… le seul, l’unique Grand Dragon Sen.

Ils ont essayé et réessayé, et après 1000 ans, ils ont finalement réussi.

Cette sorcière… qui était-elle ?

N’y a-t-il jamais eu quelqu’un d’aussi puissant parmi eux ?

Je ne me souviens pas des détails exacts des événements s’étant produits avant ma mort. Je suppose que c’est l’âge qui fait ça. Je me souviens que les humains étaient toujours à mes trousses. Chaque fois que je trouvais un endroit où m’installer, les humains venaient m’attaquer sans raison.

Ils poursuivaient sans relâche mon espèce.

Ils ont tué mes amis, ma famille, tous ceux que j’aimais, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que moi. N’ayant plus rien ni personne, je ne pouvais que leur rendre la pareille.

Œil pour œil dent pour dent, comme disent les humains. Une fois, j’ai entendu un humain me crier cette phrase alors qu’il s’attaquait à moi.

Mais c’est fini maintenant. Je peux enfin me reposer en paix.

Alors que j’étais en train d’accepter la mort, des bruits étranges me parvinrent aux oreilles.

« C’est un garçon, un beau petit bébé ! »

J’avais envie de crier sur ceux qui gâchaient mes derniers instants de repos.

Que s’était-il passé ? N’étais-je pas censé enfin passer à autre chose ?

« Regarde-le. Il est si mignon ! »

Mignon ? ! Qui oserait dire que Sen, le dragon tout-puissant, est mignon ?

J’essayais de jeter un coup d’œil sur les imbéciles qui allaient rendre leur dernier souffle.

Alors que je trouvai enfin la force d’ouvrir les yeux, deux silhouettes floues commencèrent à se dessiner dans mon champ de vision. Lentement, ma vue s’éclaircit. Enfin, je pus voir ce qui se trouvait devant moi.

C’était un humain. Une femme, que je commençai à examiner sous toutes les coutures, n’ayant jamais approché un Homme d’aussi près auparavant. Elle avait de longs cheveux noirs et un visage oblong. Sous ses yeux se trouvaient deux énormes poches noires, et même si elle avait l’air fatiguée, elle ne pouvait s’empêcher de sourire. Ce qui me choqua le plus, c’était la taille gigantesque de cette femme.

Était-ce l’enfer ? Étais-je torturé par des humains géants pour tous ceux que j’avais tués ?

Quelle que soit cette humaine, elle n’était pas ordinaire : je devais m’échapper. J’usai de toutes mes forces et essayai de m’envoler.

Même s’ils sont gigantesques, ils ne pourront jamais m’atteindre dans le ciel.

Alors que j’essayais de décoller, rien ne se passa. Je me rendis compte que je ne sentais même plus mes ailes.

Mon dos… elles ont disparu ! Qu’est-il arrivé à mes ailes ? Je commençais à regarder mon corps : j’avais bien raison… c’était l’enfer.

J’étais un bébé humain.

À côté de la femme, un homme me regardait comme si j’étais un morceau de viande. Ces humains vicieux…

« Regardez-le se tortiller. Je peux le tenir ? »

La femme me fit passer dans les bras de l’homme à côté d’elle. Je fis de mon mieux pour résister, mais je n’arrivais pas à contrôler mon corps. Tous les ordres que je lui donnais ne semblaient pas fonctionner. J’essayai de crier pour protester, mais tout ce qui sortait de ma bouche étaient des pleurs.

Lorsque l’homme me prit dans ses mains, je stoppai mes tentatives. Les pleurs dans la pièce avaient cessé. Même si je n’avais aucun contrôle sur mon corps, je pouvais au moins décider quand je pouvais faire du bruit ou non.

« Oh, il a arrêté de pleurer. Je crois qu’il aime son papa. »

L’homme me fixait avec un sourire effrayant.

Si seulement je pouvais me défendre.

Attendez un instant… n’était-ce pas l’occasion rêvée ? J’avais une deuxième chance. La chance d’accomplir ce que je n’avais pas pu faire auparavant. Comme ils l’avaient fait pour ma race, j’avais la possibilité de faire la même chose pour la leur. Je pouvais me venger et tuer tous les humains.

« Ga, ga ga ga »

« Regarde son joli rire. Il a l’air d’être de bonne humeur maintenant.

Cet homme stupide ! Je me vengerai d’abord sur toi. Je tentai de concentrer toute mon énergie dans ma bouche et ma langue. Je rassemblai lentement la salive dans ma bouche, en attendant qu’elle s’accumule. Cela fonctionnait… Je pouvais sentir les bulles se former.

« Qu’est-ce qui ne va pas avec lui ? On dirait qu’il va être malade. »

Lorsque l’homme s’approcha de mon visage, je sus que c’était ma chance ! J’ouvris la bouche et  expulsai le liquide aussi fort et aussi loin que possible. Le crachat vola sur une courte distance et atterrit en plein sur son visage. L’homme tressaillit et me rendit rapidement à la femme.

« Beurk. Je crois qu’il l’a fait exprès !”

« Ga Ga Ga”. Je me suis mis à rire de ce pathétique humain.

La femme sourit.

« On dirait que tu vas devenir un fauteur de troubles”.

Je commençai à me sentir fatigué. Était-ce dû à toute l’énergie dépensée pour contrôler ma bouche ? Ne venais-je pas de me réveiller ? J’essayai de lutter contre la somnolence, mais sans succès. C’était comme si quelqu’un m’avait jeté un sort. Ce faible corps d’humain…

Merci à vous pour avoir lu ce chapitre.

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